<<EN 1630>> L'indutrie de la saye avait réussi àgrnd peine à se remettre des guerre de religion. En 1630, Hondschoote exporte environ 60 000 piéces de drap, mais les batailles incessante qui se déroulent sur son territoire affaiblissent ses liaisons tandis qu 'Ypres développe pendant cette période une industrie concurrente indépendamment des chartes existantes. L'industrie hondschootois est dès lors condamnée à disparaître . En 1648, le nombre de fabricants tombe à 275 alors qu'il était de 1 273 quarante ans plus tôt. En 1657 , la ville est envahie par l'armée française qui la pille et l'incendie. Hondschoote, réduite à son seul nom, passe définitivement à la france par le traité d'Aix-la-Chapelle en 1668. En 1708 les Hollandais l'envahissent et l'incendient, si bien qu'en 1712 toute fabrication cesse, les plombs et marque sont vendus à ville de Bruges. Hondschoote n'est plus alors qu'un ensemble de terres agricole qu'un riche bourgeois de Dunkerque acquiert à bas prix en 1749.Il s'agit de Jacques Josse Coppens qui régnera en seigeur jusqu'à sa mort en 1783. Il était marié à Marie Bart niece de Jean Bart, ainsi que l'indique l'pitaphe qui se trouve à l'églese. La maison qu'il occpait face l'église, sur la grand-place est devenue depuis peu le siège du bureau local de la Caisse d'Epargne. (10)L'inquisition était un tribunal ecclésiastique chargé de rechecher et de poursuiver l'hérésie. C'est en Espagne surtout que l'inquisition joua au XIII siécle un rôle considérable tant politique que religieux. (11) Après la scission des provinces catbolique et province calvinistes, le Gouverneur Alexandre Farmèse réconcilie en 1579 les catbolique avec le Roi d'Espagne. Les calviniste forment la Constitution de la républque des Provinces-Unies. En 1581, les Etats Généraux réunis à Haye proclament la déchéance de Philippe II. la place des moëres à la fin siècle dernier, village situé à côté d'hondschoote et construit sur le lit du lac des moëres asséché en 1625 par Cobergher C'est en 1793 qu'HONDSCHOOTE va marquer de son empreinte l'histoire de France en étant le théâtre d'unegrande victoire des arnnées de la jeune révolution française contre la coalition anglo-autrichienne. En voici le récit. Au mois d'août 1793 les armées des puissances coalisées contre la France sont répandus sur notre sol. Le prince de Cobourg occupe condé, Valenciennes, le Cateau et adresse une sommation àCambrai. En vertu d'une convetion signée àAnvers, l'Angleterre convoite et attaque Dunkerque.Le duc d'York, à la tête de 12 000 Anglais et Hanovriens, et de 12 000 Autrichiens, cerne Hondschoote, Bergues et Dunkerque. Le maréchal de Freytag se dirige ver Poperinghe et Roesbrugghe tandis que le duc d'York lui-même sur Furnes avec une partie des troupes. Le 15 août, le duc d'York somme Dunkerque de se rendre,le général O'Méara, qui commande la garnison de 4 000 hommes lui déclare: << je répondrai à votre sommation en vous assurant que je sourai défendre Dunkerque avec braves républicains que j'ai l'honneur commander >> Legénéral Houchard,commandant en chef de l'armée du Nord, réunit à la hâte toutes les forces dont il pouvait disposer, soit 40 000 homme, et vole au secours de Dunkerque. Les assiégés ont ouvert les écluses et laissé pénétrer les eaux de la mer dans les terres basses comprises entre Bergues et Dunkerque, pour obliger l'ennemi à borner ses attaque à l'est. Houchard a reçu de Carnot l'ordre de dégager Dunkerque, Bergues et Hondschoote. Il attaque Freytag de front, l'ennemi est repoussé successivement de Proven, de Roesbrugghe, d'Herzeele et de Bambecque, et se retire sur Honndschoote. Le général Hédouville, sur la droite, occupe l'espace compris entre Killem et Beveren et, sur la gauche,s'avance entre Killem et le canal de Furnes. Le général Jourdan marche directement sur Hondschoote par le centre et le général Vandamme aborde les poste avancés de l'ennemi. Dans cette plaine unie coupée de haies et de canaux, protégeant l'ennemi en positio de défense, la valeur seule peut décider de la victoire..... voici le rapport du général Barthélémy au ministre de la Guerre: << Le général de brigade, chef de l'état-major de l'armée du Nord, au ministre de la Guerre. Au quartier général à Hondschoote, le 8 septembre 1793 Je vous annonce Citoyen Ministre, que les troupe de la République ont battu les ennemis avant-hier et aujourd'hui. Une colonne, celle formant le corps d'armée, est partie de cassel, une autre est partie de Wormhout. Toutes, jusqu'à présent, ont 18 000 hommes; nous vanons de forcer Hondschoote qui,était défendu par 15 000 ennmis, la plupart anglais ; ils était défendu par retranchés, et ce pays-ci est abominable pour la guerre :il est coupé de haies, de bien de fossés : on ne voit pas à quatre pas devant soi ; on ne se bat pas, on se poignarde, c'est le mot ; il est aisé d'imaginer que l'avantage est dans un tel pays pour celui qui attend. Nous avons pris aujour-d'hui à l'ennemi trois ou quatre drapeaux, cinq pièces de canons, des caissons, des bagages, tué beaucoup de monde et fait des prisonniers dont plusieurs de marque, entre autres un général banovrien. L'affaire a été longue et très chaude ;elle a été terminée avec baionnette, comme celle des jour précédents. Ce moyen est infaillible avec les Sans-Culottes; toutes les troupes ont bien donné ; nous avons aussi des , peu de tués ;parm les les blessés, nous avons des hommes de tous grades, depuis les soldats jusque et y compris les généraux. Les citoyens Delbret et Levasseur ont été dans toutes les affaires, soldats et représentants du peuple. Levasseur a eu un chaval tué sous lui ; Delbret a couru la même chance et, quequ'il montât un cheval blanc, il a été plus heureux. La Conventoin connait l'esprit des soldats ; il sont les Sans-Culottes des armées. Un nommé George, grenadier ( vous saurez le nom de so régiment) , ayant eu un bras emporté d'un boulet de canon, suivait les rangs et d'une voix de tonnerre, chantait la Carmagnole et, d'un ton plus ferme encore, criait : << Vive la République >> Il offrait son autre bras à la patrie. Les officier et les généraux ont tenu la même coduite. Je nedonne point d'autres détails, paece que nous devons donner notre temps à des dispositions ultérieures. Je dois cependant vous dire que la garnison de Bergues a fait des sorties brillante, quune partie set réunie à nous et que cette ville est libre. Malheureusement, le siége de Dunkerque est sans doute levé ;je dis malheureusement, parc que, s'il ne l'était pas, les Anglais le paieraient cher ; ils seraient obligés de mettre bas les armes, sans quoi ils seraient hachés ou mourraient d'eau salée. La garnison de Dunkerque a fait aussi de belles sorties ; on assure que le meilleur général anglais a été tué. Le camp de la Madeleine, devant Lille, aagi aussi ; et quoiqu'il n'eut à faire que de fausses attaques, il a enlevé des postes ennemis et fait des prisonniers. Plusieurs partis annemis ont leur retraite coupée, et sans doute nous les aurons. Encore quelques affaires comme celle d'aujourd'hui et République triomphera des tyran. Salut et Fraternié. Houchard est à Dunkerque comme sauveur, reçoit une ovation à Lille, ce qui n'empêche pas le ministre de la Guerre Bouchotte de le destituer de ses fonction au profit de Jourdan pour ne s'être pas confor au plan arrété et de ne pas avoir profité de la déroute de l'ennemi pour l'anéantir. Traduit devant le tribunal révolutionnaire, Houchard est condamné à mort et guillotiné. Lors du procés, Fouquier-Tinville termina son réquisitoire par les mots violents et menteurs : << Vous êtes un lâche .>> Le brave général, bondissant sous l'injure, arracha ses épaulettes et les jeta au pied du tribunal, des larmes de rage perlérent sur ses joues mais il ne put répondre. Les seuls mots qu'on put lui arracher par la suite furent :<< Le misérable, il m'a traité de lâche.>> Au XIX siécle,la population d'Hondschoote continue àn diminuer pour atteindre 3 200 personnes environ en 1900, chiffre que'elle vient de rattraper aprés être descendus à 2 700 habitants . Ce déclin est vraisemblablement consécutif à la position gégraphique marginale de la ville, acculée à la frontière et n'ayant pas liaison directe avec Dunkerque.
LA GUERRE DE 39-45 à HONDSCHOOTE La vie des Hondschootois est très dure et pour les commerces aussi surtout avec la mise en place des cartes individuelles d'alimentation, ° pour catégorie/A Doivent être classés dans la catégorie A : Les enfants de 13 ans et au-dessus, les adultes des deux sexes de 70 ans et au-dessous, ne se livrant pas des travaux de force. Categorie/ C .Doivent être classés C: Les enfants des deux sexes âgés de 11ans au moinsainsi que, sans limite d'âge, les adultes et vieillards se livrant personnellement et professionnellement aux travaux agricoles (producteurs de céréales, vignerons, arboriculteurs, maraîchers, jardiniers de profession) qu'ils soient propriétaires cultivant eux-mêmes ou bien fermiers, métayers, ouvriers agricoles, valets de ferme, bouviers, bergers, à l'exclusion tant des éleveurs et herbagers que des propriétaires ou régisseurs ne travaillant pas eux-mêmes à la culture ou n'y travaillant que d'une façon exceptionnelle ou intermittente °